Qui sert la soupe à Paris?
Paris : Un nombre de personnes démunies en augmentation régulière
A Paris, un sondage récent indiquait que 15% des ménages vivent aujourd’hui en dessous du seuil de pauvreté, et chaque année, la situation s’aggrave. On parle même de travailleurs pauvres, qui malgré leur emploi ne peuvent subvenir à leurs besoins les plus élémentaires de logement, nourriture et chauffage. Comment la solidarité s’organise-t-elle au sein des mouvement religieux et laïques pour servir la soupe à Paris ?
La soupe populaire servie par des associations laïques et confessionnelles
Sachez qu’un individu seul est considéré comme pauvre lorsque les revenus sont inférieurs à 840 euros par mois (Insee, données 2014), tandis que pour le ménages ce seuil évolue en fonction de la composition du foyer. Ainsi une couple avec deux enfants sera considéré pauvre lorsque les revenus du foyers ne dépassent pas 1764€
L’aide aux plus démunis se fait grâce aux bénévoles des associations solidaires, sous forme – le plus souvent – de soupes populaires qui sont partagées dans une quarantaine de sites parisiens. Au coté des associations laïques comme les restos du coeur, plusieurs groupes confessionnels (catholiques, protestants, évangéliques, juifs et musulmans) participent à l’effort en fonction de leur présence historique dans la capitale et de leurs moyens.
Le parisien à publié la carte ci-dessous qui présente les lieux de distribution d’aide alimentaire dans Paris intra-muros selon les jours d’ouverture (Cliquez sur la carte pour obtenir les adresses détaillées et modifier les jours d’ouverture).
Cette carte n’est pas exhaustive et nous vous invitons à nous signaler d’autres lieux de distribution d’aide alimentaire à Paris dans les commentaires ci dessous.
Nouveauté : épiceries et restaurants solidaires
Plus récemment le modèle d’épiceries ou de restaurants solidaires se développe aussi dans les grandes villes. Les clients les plus démunis peuvent payer une somme inférieure au prix normal du produit ou du repas, tandis que ceux qui le peuvent payeront quelques cents ou euros plus cher le même produit. Souvent organisées sous forme associatives, elle peuvent bénéficier d’aides publiques ou de dons par les entreprises ou les producteurs. En recyclant ainsi les invendus ces “commerces” peuvent proposer des plats et des produits à des prix défiants toute concurrence. A condition que la solidarité soit présente !
tres bon article, ca fait plaisir de lire ce genre de site! bonne continuation